57 : le deuil sans peine
[Papotages - Un Caïn sans Abel? - Mon bureau d'appoint]
Retour au réel et au présent : c’est Yoann, le garçon, que mon œil accroche d’abord. Je ne l’avais vu qu’encore larve ou en photo, il est étrangement beau, et semble doté d’un de ces regards indomptables, curieux, gouailleur et sans crainte, qu’on ne...
[Mes chers frangins]
Sur ce, j’aurai peut-être quelque mal à me soumettre à l’ordre chronologique, mais, tant que quelques souvenirs percent encore le brouillard de la grippe et de la sénilité, je tiens à ne rien omettre de ce qui ne ressemblera guère à un In memoriam, puisqu’en...
[« Tu m’as fait tel » : un réquisitoire périmé]
Quant à la genèse de ma difficulté d’être, je persiste à la croire plausible telle que l’expose, sans trop de didactisme, cette chanson : un menteur et un minable, donc pas d’imago de référence; un bagage sans rapport avec les exigences, d’où fiasco et...
[Une vieille chanson cum commento]
Quand un gogo parlait de sa pêche au goujon T'embrayais aussi sec sur ta pêche aux baleines S'il avait lu Guy Lux t'avais lu Wittgenstein S'il avait vu Vesoul toi t'avais vu Vierzon Avec ta compagnie t'avais gagné la guerre Et parcouru Venise au volant...
[Rancune et pitié]
En un demi siècle, je ne me souvenais pas d’avoir eu avec ce bonhomme un quart d’heure de franchise, et la réticence était bilatérale. Nous ne nous haïssions pas à proprement parler, ou disons que la haine, et même le mépris, étaient, chez l’un comme...
[Mourir “de vieillesse”]
[Avis aux deux ou trois lecteurs qui avaient pris connaissance de ces pages, ou du moins en avaient cliqué quelques-unes lors de leur première “publication”, il y a une quarantaine de jours : inutile de se retaper la corvée. Je m’étais arrêté horrifié...