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Inventaire avant liquidation

[Pension Queval, 23 : S’émanciper du percipi : l’effort vers l’autarcie.]

23 Décembre 2015 , Rédigé par Narcipat Publié dans #47 : Cacatalogue VI : Polyphonies

PIERRE BARLONG

 

    On vit de pain et d’eau et de chimères. C’est fou ce que le premier est devenu cher, et d’ailleurs, absorbé seul, il bétonne par trop l’intestin : je lui ai substitué des nouilles bien graissées d’huile de tournesol, et en comptant large le thé et le gaz, l’alimentation ne me revient pas à un euro par jour, sous la menace du scorbut. Quand je verrai verdir mes dents, il sera temps d’agrémenter mon régime de quelques herbages, et de cueillir kakis et arbouses dédaignés par les voisins. Le chauffage ne me coûte pas un sol, puisque je suis résolu à m’en passer. Par moins deux c’est un peu dur, même sous quintuple épaisseur de lainages, mais puisque voici l’hiver, c’est qu’on va vers l’été. Le loyer est malheureusement incompressible, de même que les impôts locaux, l’assurance et l’électricité : les nuits sont longues, la bougie fatigue l’œil plus encore que l’écran, et je ne peux tout de même pas me remettre à la plumographie, même si je persiste à imputer partiellement la platitude de mes écrits au rouleau-compresseur des traitements de textes. Quant au téléphone et à Internet, j’y ai renoncé sans transes, bien que je n’eusse pas d’autre lien avec le monde : le rat s’est enfermé dans son fromage, à ceci près qu’il est immangeable. N’importe : tous débours compris, je m’en tire à moins de 400 balles par mois, et l’exaltation de faire des économies m’a transporté quelque temps. Indéniablement une réponse, grincheuse et solitaire, à l’abandon : sur ce plan misérable au moins, je faisais mieux, j’allais de l’avant – et je vous emmerdais tous!

    Il faut avouer que mon cabanon est bien exigu, son mobilier bien sommaire, et qu’il ne tient pas sur les murs le dixième de mes bouquins : le reste, en caisses dans l’appentis, est à la discrétion du froid, de l’humidité, des vols et du vandalisme quand je m’absente : oh! pas grand risque. Mais j’ai renoncé à des recherches qui ne généraient que boxon et perte de temps, de sorte que ma “bibliothèque” m’est aussi inutile que si je l’avais donnée; et mon proprio se réservant les deux mois d’été, je tremble d’avance des brèches qu’il pourrait y faire, voire de ses incursions dans mes chers fichiers informatiques. L’obligation de balade ne me déplaît pas pour autant en juillet-août, je l’espère salutaire, et après tout je pourrais toujours me replier provisoirement chez André : nous ne sommes pas formellement brouillés. Mais je n’en ferai rien.

    Inutile d’énumérer de frais les bonnes raisons d’en finir avec cette comédie : l’issue de secours est là, je n’ai qu’à suivre les traces d’Émile, je ne me raterai pas, puisque je n’ai ombre au monde à faire chanter, ni même pour donner l’alerte! Mais je claquerais aliéné au regard d’autrui : cette déchéance, cette solitude, ce désespoir, je les mesure de l’extérieur : je n’en souffre que si d’autres yeux s’y posent, et si je ne parais pas dominer les circonstances. En ce sens, me direz-vous, l’aliénation, c’est plutôt de ne pas se flinguer, quand tout le monde reconnaîtrait que vous y êtes acculé?… Mais acculé en quoi? Quoi de changé, sinon quelques pas de plus vers l’inéluctable? Je me l’avoue sans difficulté : la visite du Beau Serge, la semaine dernière, au fort du froid, m’a ébranlé, et ça fait une différence énorme, attendu qu’il n’y a personne d’autre, qu’il ait porté sur mes pénates un regard admiratif ou apitoyé, quoique je sois réduit à imaginer l’un ou l’autre, et bien libre de choisir celui qui m’agrée. J’ai crâné de mon mieux, et décliné l’offre d’un restau, qui, le soir de Noël, m’aurait fait plus de mal que de bien. Le pauvre homme, peu vêtu, frissonnait, et le remugle des chiottes gelées lui agressait probablement la narine; mais je crois bien qu’ils ne sont pas des palanquées à se retrouver seuls ce sacré soir-là, qu’il y avait du mou dans son non-ego, un brin de nostalgie de la fête que ç’aurait pu être, Clairette aux anges du moindre rogaton, emmitouflée de sourires attendris, et qu’il aurait souhaité que je tinsse ma partie dans ce mélodrame. Désolé, mon vieux : ce qui aurait pu être n’est pas bon pour ce que j’ai.

    Comment se portent les chimères, quand elles se savent chimères, et ont renoncé à tout espoir de réalisation? Plutôt mal, il faut en convenir. Mon esquif revient sans cesse achopper au réel, non certes à tout ce réel qui m’échappe, mais il en affleure assez, hélas, pour servir d’écueil à la folie. Il faut que je me crée un monde aux parois sans fissure, et que je parvienne à vivre dans ma propre création, c’est la condition du seul bonheur encore accessible. Mais en aurais-je besoin, si j’étais vraiment autonome? La vie n’a pas de sens sans l’écho, sans l’aval, de cette âme-sœur qui existe peut-être, quelque part, mais vers laquelle désormais tous les ponts sont coupés. Alors je l’invente, lui donne les traits d’Isabelle, et bâtis, et rédige, un merveilleux roman, ou plutôt un roman merveilleux, sur cette fondrière : quelles répliques elle donne à mon héros! Quel plaisir j’éprouve à lui laisser le haut du pavé! Plaisir fugitif, hélas, puisque personne jamais ne le partagera, et surtout parce qu’il bafoue la vérité, quelle qu’elle soit. vérité dont je suis incapable de me détacher résolument. Remarque fort sagace de Brinchetti : chez presque tous les romanciers, et pas seulement de gare, on constate un contraste entre le charme, la truculence de leurs personnages, et le pessimisme de leurs considérations générales : à les lire, l’humanité ne serait composée que de pignoufs, de crétins, de mesquins et de scélérats; pourtant ils ne nous mettent en scène que des loustics d’un commerce fort agréable, bourrés jusqu’aux yeux d’intérêt et d’attentions pour leurs semblables, et jusqu’au Méchant de service mérite d’être connu! Même s’ils se contentent d’opérer un tri, ils pèchent au moins par manque de représentativité. Besoin d’évasion et exigence de réalisme tirent à hue et à dia, l’écrivain privilégiant l’un ou l’autre sans pouvoir renoncer à aucun des deux. Non que je pense moi-même former promontoire dans une mer d’imbéciles : le monde grouille de gens plus malins et spirituels que moi, dont les performances dépendent pour une large part de la perception qu’on a d’eux. Ce qui me paraît chimérique, c’est d’attendre d’autrui le moindre altruisme au sens très large, la moindre préoccupation de ce qu’est l’autre en soi, de ce qu’il peut avoir à dire et à donner, si ce n’est des pépètes, son cul quand il est appétissant, et ses yeux fixés sur nos prouesses : à cet égard je suis le plus banal des hommes, et pourtant, et pourtant… il me semble parfois n’attendre qu’un génie méconnu à réconforter, à nourrir, et que je ne demanderais pas mieux que de corriger ses épreuves et de lui mitonner de petits plats.

    Ce qui nous a séduit, tous, chez Isabelle, à des degrés divers, c’est qu’elle donnait l’impression de nous voir, au lieu de chercher à se voir par nos yeux. Est-ce que ça existe? À mon avis, non : nous l’avons rêvé, et je préfère l’avoir rêvé, puisqu’elle s’est détournée – de nous, peu importerait, mais de moi, on ne rigole plus. C’était l’âme-sœur, disqualifiée d’être celle de tous, et pas tellement la mienne, vu qu’elle n’a pas fait grand cas de mes écrits. Raison pour quoi sans doute son départ ne m’a pas déchiré. Intrigué, certes, mais l’étonnant était que ce phénix fût resté, non qu’il s’en allât. Quant à Claire, zéro pour l’énigme : que ce petit bijou ne nous jugeât pas repoussants, acceptât de nous câlins, comptines et joujoux, on fondait, et d’autant plus qu’il n’y avait pas de manœuvre à suspecter : le bonheur parlait une langue d’avant les frimes… d’avant le narcissisme peut-être. La force d’impact des enfants vient de là, et puis de notre besoin vil de placer dans du durable; mais j’intellectualise trop sans doute, à mon ordinaire, et l’analyse détruit sans vraiment expliquer. Dans mon roman, pour une fois, je donne Claire à voir et à entendre, me bornant à suggérer l’émotion. Mais il me faut lutter à chaque ligne contre la tentation de réduire, et sa relative noblesse : consigner, exagérer mes émois, fourbir le « miracle » est un travail de cochon. C’était bien agréable, de bercer ce poupon une petite heure en poussant la chansonnette; mais je me sentais plus con que blé, et la tâche fût devenue assommante, si nous n’avions été dix à nous la partager. L’enfant est spontané, souvent mignon : il détient une valeur, mais il ne peut me la conférer que dans le brouillard : il ne sait pas et voit trouble. Il faudrait être gâteux pour chercher l’âme-sœur à la maternelle. Autant se reposer sur l’affection d’un chien ou d’un poisson rouge.

    Un jour de bonheur se dessine : mon lit est maculé de soleil. Cinq degrés, sept ou huit dès que je me lèverai, et distribuerai à la baraque la chaleur que j’emmagasine sous les couvertures. Quand je pense à mes ci-devant horaires nocturnes, il me semble recevoir des nouvelles d’une vie antérieure : je m’en suis dévêtu aussi facilement que si je les avais rêvés. Mais je n’ai plus besoin d’eux pour préserver mon travail, puisque je n’ai de voisin que le week-end, plus personne depuis la fin novembre, et peu désireux de toute façon de nouer des relations avec la lie de la société. Ça me grattouille un peu l’amour-propre de songer aux fautes de goût et d’orthographe dont ces illettrés obtus doivent couvrir leurs lettres administratives, mais comment l’idée qu’un gueux pourrait leur porter secours s’insinuerait-elle dans leurs têtes? Pas martel en la mienne, mais je préférerais ne plus être du tout, et me contenter d’exister.

    Voire. En admettant que je parvienne à fermer le cercle, à me repaître de ma propre chair, à tirer joie d’un commerce fictif et de limer mon style, eh bien, la quadrature, c’est que c’est cela que j’aurais à dire, et c’est cela que je ne puis perdre de vue. Si la branlette est encore possible quand on sait qu’aucune scène masturbatoire ne se réalisera plus, mon sujet, c’est la branlette, et non les scènes en question. Mais alors je crève la baudruche et reviens à ma misère – une misère elle-même irréelle, et intégralement puisée dans des regards imaginaires. Quand d’une semaine je ne me lève que pour bouffer et déféquer, rien ne me trouble, que le malaise de manquer au devoir d’en rendre compte – malaise absurde, devoir insensé, puisque nul ne me demande de compte-rendu, ni n’en prendra connaissance. Mais ce compte-là est mon seul accès à l’être, l’objet-page-écrite se substituant à la présence réelle de l'autre idéal. Et puis, il faut bien faire quelque chose, ou du moins avoir quelque chose à faire, car si je renonce à ce devoir, c’est jusqu’au charme de l’hébétude qui m’est retiré.

    Le plus comique, c’est qu’écrire, au fond, me barbe, et que je n’y persiste que pour, un beau matin, enfin m’arrêter. Ce n’est pas de m’installer à la tâche du jour qui me met en joie, mais de m’en tenir quitte, la Portion accomplie m’y autorisant au moins quantitativement. Et j’en viens à me demander si cette activité singulière est bien le mode d’expression et l’exutoire du désir d’être, ou si, au contraire, il ne serait pas induit par elle, si ce n’est pas l’écriture qui me bloque au percipi. Car il n’est de littérature que de l’ego, du moins est-ce la seule que je puisse produire, et la seule qui, usager, ne me tombe pas des mains. Mais je ne conçois pas l’ego autrement que comme une lutte pour en distendre les contours, pour me dégager du donné. La victoire se traduira par le silence, et il peut sembler cocasse d’entasser mot sur mot pour y accéder : il y a des raccourcis! Oui, mais tant que je patauge dans ma condition, la transcendance, je ne puis l’appréhender que comme un spectacle, et la feindre pour la donner à admirer…

 

    Tout cela date de 2006, le bonhomme ignorait encore qu'il avait une prostate, et divers organes susceptibles de se délabrer. Il chantait le los de la solitude parce qu'il la tenait pour une mauvaise passe, et espérait encore voir “l'âme-sœur” surgir de la forêt d'Internet. Je peux bien m’amuser à considérer ces pages comme provisoires, et avec elles tout le cacatalogue; reste que je n’ai à peu près rien effacé [1], et que si je poursuis de ce train, je vais finir par recopier l’intégralité de mes pires merdes, sans les faire escorter du moindre commentaire pertinent. J’ai complètement détraqué le déconnogramme, où les chiffres de prod’, incluant le copié-collé, ne signifient plus rien, et plus je vais, plus je m’enfonce dans ces sables mouvants, et dans une solitude redevenue totale, Gogol n’ayant pas (encore?) accordé son estampille à l’Inventaire [2], depuis trois mois que je l’ai séparé de Narcipat. Voilà plus d’un an que cette caricature de création occupe le plus gros d’une journée de travail désormais normalisée, qui court ces temps-ci de cinq à seize, à peu près, et n’est même pas foutue d’inventer une lecture neuve! Je me sens, franchement, plutôt mal placé pour critiquer ces vieux ours, certes peu, mais au moins un peu créatifs, et, sinon pourvoyeurs d’émotion, “bien écrits”, au sens où je l’entends d’abord, celui d’une densité évidente page à page, à la rigueur livre à livre, mais nettement moins quand on les voit se répéter inlassablement les uns les autres. 

    Pourquoi Pension Queval fut-il si difficile à terminer? D’abord, je crois, parce que j’étais trop conscient de la facilité de laisser “ouvert” le sort de Claire et d’Isa, mais qu’il était impossible d’en tuer le mystère sans réduire à presque zéro la raison d’être de toutes ces supputations divergentes, entre lesquelles devait se recomposer une vérité hypothétique. La vérité d'Isabelle n'était mon sujet ni factuellement ni en profondeur, et les causes du bouleversement apporté, la mère ou la gamine, le modus operandi du charisme, etc, devaient rester indécises. De toute façon, c’est jusqu’au sens même de finir que je commençais à sentir se volatiliser, avec l’espoir d’un lectorat, que de telles “recherches” n'étaient pas de nature à ranimer. Bien sûr, c’était un choix, l’innovation étant censée procéder de la manière, du regard, et non de la matière. Mais ce cadre austère n'interdisait pas quelques péripéties un peu prenantes, et il s’en passe vraiment trop peu là-dedans : c’est presque aussi chiant que du Henry James, tous ces gaillards qui ne cessent de ratiociner sur des queues de cerises. Difficulté d'appoint, les faits, pour être d’une banalité extrême (une pension sélective bouleversée par l’arrivée d’une jeune mère et de son enfant) ne sont pas pour autant dans mes cordes, et il a pu me gêner, par exemple, d’être personnellement incapable de distinguer une gosse de deux d’une de trois ans, ou de consacrer 300 pages à une cohabitation complexe entre sept ou huit personnes, alors que je n'avais déjà plus de relhum qu'épisodiques et épistolaires. Mais surtout je ressentais dans ma fibre l’échec de la diversification : ces gens adoptent des positions différentes, mais ils sont tous profondément semblables : j’ai pu, à la rigueur, affubler de Weltanschauungen divergentes quelques personnages marginaux, mais n’ai su différencier les styles qu’à coups de gadgets, et fugitivement : dès qu’elle a quelque chose à dire, même la mère Armance écrit comme son époux, citations latines et grecques en moins. Je ne puis “sortir de moi” qu’en me mutilant. Et quoi qu’il en soit, comme le déplore Brinchetti, on n’accède pas au parallélisme : même si ces gens ne débattent pas, ils disposent d’un lieu commun où le faire. L’esprit du lecteur n’est pas troublé, comme le mien l’est constamment, par des voix venues d’ailleurs, et irréductibles. Qu’il ne se passât rien, ou presque, c’était dans mon contrat, encore que ce presque rien, obsessionnel dans sa spécificité, on a pu le noter à maintes reprises – je n’ai pas encore écrit, ni même lu, une page qui ne pâlisse devant le sourire de bonheur d’une jolie fillette, ni ne s’efface sans âme-sœur pour lui faire écho – s’avère par trop nunuche; mais le raconter dix fois presque identiques, c’était condamner le bouquin à une stagnation qui n’est autorisée qu’aux empignonnés-sur-rue, et qui m’assomme moi-même. Pourquoi donc alors en anthologiser quelque 200000 caracs? Pour faire du chiffre sans me fouler? Pour compenser la dissimulation de l’intégrale? Il est certain que ce procédé me procure au moins l’illusion de réhabiliter un livre inconsommable, mais dont les morceaux choisis pourraient témoigner d’une maîtrise croissante de la langue… à moins que ce ne soit de son appauvrissement, car il me semble parfois avoir moins à dire à mesure que j’apprends à écrire, comme si l’affinement de l’expression apprivoisait la pensée. Elle n’a pas changé en trente ans, et la découverte en 2009 du narcissisme pathologique ne ferait que consacrer une démission. J’ai vidé mon grain, celui de l’imagination, qui ne fut jamais bien fertile, et ne pouvait pousser que plantée dans le réel; et celui d’une vie incroyablement pauvre en rencontres, et revenue à une solitude où je ne pourrais être à l’aise (et encore) qu'en devenant quelqu’un, via la perception du percipi, ou en perdant tout point de comparaison.

   Je ne suis pas plus fermé qu’un autre, et qu’on s’attelle à une polyphonie pour se retrouver ou échapper à soi, je n’y ai pas plus échoué que les petits copains, ceux du moins que j’ai lus. Avaient-ils, eux aussi, la hantise d’englober tout le monde? Chez moi, en tout cas, l’origine narcissique d’une telle obsession paraît évidente, et beaucoup plus dans Le cas Trou que dans Pension Queval, où elle cherche, sans bonheur, le détour : il s’agit, initialement, de découvrir ce qu’on pense de moi, ou qu’on en pourrait penser (dans un objectif de contrôle, ou de me sentir être, qui pourraient se confondre), en me faisant autre, dans la mesure du possible, mesure bien faible apparemment : osciller d’une opinion à son opposée, sur des points de détail, rien ne m’est plus naturel, Mais mon système basique, lui, ne souffre aucune alternative réelle, alors que pourtant je n’y crois pas vraiment. Y reviendra-t-on? Il le faudrait.

 

 

PS : au bout de 24 jours passés à en-ligner ce pensum débilitant, il me semble que le traitement qui s’impose est de le balancer en totalité à la fosse-aux-nanards, en rattelant bien l’oubli sur lui. “Bien écrit”, quelle blague! C’est ennuyeux comme la pluie, et voilà ce que rien n’excuse. Si les extraits du suivant me baffent de même, c’est toutes les polyphonies qui devraient passer à la broyeuse… et n'en feront rien.

 

 

[1] Propos excessif ou ambigu : rien effacé, voulais-je dire, de ce que j’avais retenu en première instance. N’empêche que les citations reproduisent un bon tiers du roman : c’est quand même moult, pour une œuvre dont l’écriture et la relecture m’ont également rasé, et que je n’ai passée à personne, n’en ayant même pas fait de tirage-papier.

 

[2] Trois ans plus tard, il l’a fourré en liste noire, et pas pour médiocrité.

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